Jour 9
NOTION DMZ en réseau informatique
En informatique, une zone démilitarisée, ou DMZ (en anglais, demilitarized zone) est un sous-réseau séparé du réseau local et isolé de celui-ci et d'Internet (ou d'un autre réseau) par un pare-feu. Ce sous-réseau contient les machines étant susceptibles d'être accédées depuis Internet, et qui n'ont pas besoin d'accéder au réseau local.
Les services susceptibles d'être accédés depuis Internet seront situés en DMZ, et tous les flux en provenance d'Internet sont redirigés par défaut vers la DMZ par le pare-feu. Le pare-feu bloquera donc les accès au réseau local à partir de la DMZ pour garantir la sécurité. En cas de compromission d'un des services dans la DMZ, le pirate n'aura accès qu'aux machines de la DMZ et non au réseau local.
Le nom provient à l'origine de la zone coréenne démilitarisée[réf. nécessaire].
La figure ci-contre représente une architecture DMZ avec un pare-feu à trois interfaces. L'inconvénient est que si cet unique pare-feu est compromis, plus rien n'est contrôlé. Il est cependant possible d'utiliser deux pare-feu en cascade afin d'éliminer ce risque. Il existe aussi des architectures de DMZ où celle-ci est située entre le réseau Internet et le réseau local, séparée de chacun de ces réseaux par un pare-feu.
Diagramme: [[1]]
NOTION de PARE-FEUX:
Le pare-feu est jusqu'à ces dernières années considéré comme une des pierres angulaires de la sécurité d'un réseau informatique (il perd en importance au fur et à mesure que les communications basculent vers le HTTP sur TLS, court-circuitant tout filtrage). Il permet d'appliquer une politique d'accès aux ressources réseau (serveurs).
Il a pour principale tâche de contrôler le trafic entre différentes zones de confiance, en filtrant les flux de données qui y transitent. Généralement, les zones de confiance incluent Internet (une zone dont la confiance est nulle) et au moins un réseau interne (une zone dont la confiance est plus importante).
Le but est de fournir une connectivité contrôlée et maîtrisée entre des zones de différents niveaux de confiance, grâce à l'application de la politique de sécurité et d'un modèle de connexion basé sur le principe du moindre privilège.
Le filtrage se fait selon divers critères. Les plus courants sont :
l'origine ou la destination des paquets (adresse IP, ports TCP ou UDP, interface réseau, etc.) ; les options contenues dans les données (fragmentation, validité, etc.) ; les données elles-mêmes (taille, correspondance à un motif, etc.) ; les utilisateurs pour les plus récents.
Un pare-feu fait souvent office de routeur et permet ainsi d'isoler le réseau en plusieurs zones de sécurité appelées zones démilitarisées ou DMZ. Ces zones sont séparées suivant le niveau de confiance qu'on leur porte.
Enfin, le pare-feu est également souvent situé à l'extrémité de tunnel IPsec ou TLS. L'intégration du filtrage de flux et de la gestion du tunnel est en effet nécessaire pour pouvoir à la fois protéger le trafic en confidentialité et intégrité et filtrer ce qui passe dans le tunnel. C'est le cas notamment de plusieurs produits du commerce nommés dans la liste ci-dessous.