WEB 3.0

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Définitions WEB 3.0 Pour ou Contre ?[modifier]

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La définition du web 3.0 a considérablement évolué depuis sa première formulation en 2008. Tim Berners-Lee, inventeur du Web et directeur du W3C a vu un « modèle qui permet aux données d’être partagées et réutilisées entre plusieurs applications, entreprises et groupes d’utilisateurs ». Il donnera plus tard ses lettres de noblesse à ce qu’on appellera le « web sémantique ».

Bien que le web 2.0 ait amorcé une évolution vers cette vision originelle, il s’est accompagné de plusieurs défaillances :

L’absence de gouvernance du web en raison de la centralisation du pouvoir entre les mains des grandes plateformes : les GAFAM détiennent, exploitent et monétisent les identités numériques des individus, parfois à leur insu. Les systèmes de gestion des identités numériques sont vulnérables : la multiplication des failles de sécurité et autres pannes manifestes est un symptôme évident des limites du modèle de gestion centralisé des identités numériques. La multiplicité des identités numériques est synonyme de multiplication des points de défaillance : avec 150 comptes sur Internet en moyenne pour chaque utilisateur, les identités numériques multiples génèrent de vrais casse-têtes à la fois pour les utilisateurs - qui utilisent souvent les mêmes mots de passe pour accéder à plusieurs comptes - mais aussi pour les systèmes d’information des entreprises qui doivent redoubler d’effort pour sécuriser les données utilisateurs.

Ce sont ces trois problématiques que le web 3.0 ambitionne de régler.[modifier]

Le web 3.0, c’est l’Internet décentralisé - qui repose sur des technologies peer-to-peer comme la blockchain - et qui permet à chaque internaute de contrôler pleinement ses données personnelles et, plus largement, de participer activement à la gouvernance du web.

En consacrant les protocoles blockchain, le web 3.0 ambitionne de redonner aux internautes le contrôle sur leurs données personnelles.

‍Pourquoi cherche-t-on à s'éloigner du Web 2 ?[modifier]

Pour mieux comprendre le Web3, il faut d'abord le distinguer de ce que l'on appelle le Web 2. Il s'agit de la version d'Internet avec laquelle nous sommes tous familiers, générée par les utilisateurs et basée sur les réseaux sociaux.

Nous l'utilisons depuis de nombreuses années, c'est un Internet centralisé et dominé par les géants du Web tels que Google, Amazon, Apple et bien d'autres, qui proposent leurs services en échange des données personnelles des utilisateurs, utilisées à des fins commerciales.

Une conséquence de ce système consiste en la confiance que doivent placer les utilisateurs en ces entreprises pour assurer l'intégrité de leurs données ainsi confiées. Toutefois, les fréquentes fuites de données, les hacks, le vol d'identité ou encore la vente de données sans consentement sont monnaie courante sur le Web 2.0.

Cette centralisation a certes offert une infrastructure robuste pour le Web et a permis à des milliards d'individus d'y avoir accès, mais ces entités centralisées peuvent aussi décider unilatéralement de censurer ce qu'il ne leur plaît pas.

La censure est un outil très puissant pour réduire au silence les propos qui ne plaisent pas. Que ce soit pour assurer les intérêts d'une entreprise ou encore pour se conformer aux demandes des gouvernements, cela peut entraîner des dérives.

Selon le comportement ou le contenu des discours d'un utilisateur, ces entreprises gérant ces services ont un pouvoir de décision unilatéral, le contrôle est entre leurs mains. Le Web2 est ainsi dominé par ces entités centralisées, la liberté y est donc toute relative.